Quel plaisir pour les membres du Cercle de Libre Pensée « La Raison » de Spa d’accueillir, le 22 mai 2022, les vingt-deux (décidément, c’était le nombre magique de cette année !) enfants – issus des écoles de Spa, Jalhay, Malmedy et Stavelot – qui ont décidé de participer à la Fête de la Jeunesse laïque de Spa ! Après deux années sans qu’il soit possible d’organiser cette cérémonie, le bonheur était partagé par tous les participants, accompagnés de leur famille et de leurs amis, présents dans le Théâtre Jacques Huisman du Centre culturel Spa-Jalhay-Stoumont.
La veille, ils étaient vingt à participer aux activités de coopération proposées par l’A.S.B.L. « Les 4 éléments », ayant pour objectif de leur faire comprendre concrètement le sens de la solidarité et de l’entraide. Pour réussir chaque atelier et obtenir les clés tant convoitées permettant l’ouverture du coffre au trésor, ils ont d’abord dû communiquer, mais aussi respecter quelques principes comme le droit pour chacun de parler, le devoir d’écouter, le fait de pouvoir se dire les choses sans crier. Ensuite, ils ont pu réfléchir ensemble à la meilleure stratégie à appliquer pour trouver la solution et ainsi coopérer pour réussir. Ces activités ont remporté, cette année encore, un grand succès auprès des enfants présents.
Comme l’a rappelé la Présidente de l’association, Mme Pawelkowski, lors de la cérémonie du 22 mai 2022, le Cercle « La Raison » organise cette Fête depuis presque cinquante ans en s’appuyant sur le travail effectué en classe par les professeurs de morale, lesquels accompagnent les enfants pendant, parfois, six ans et leur transmettent les valeurs chères à l’association : la liberté de pensée, la liberté de conscience, la tolérance, la fraternité… Ce sont ces valeurs qui sont mises en avant lors de cette Fête et qui lui donnent son sens. C’est grâce à ces professeurs et à leur travail que cette cérémonie ne se limite pas à un simple « spectacle ».
Après avoir récité des textes, interpréter des saynètes, jouer du synthétiseur et du trombone, et chanter tous ensemble afin de célébrer la tolérance, la fraternité et la perspective de vivre ensemble dans un monde meilleur, les enfants fêtés ont reçu un diplôme, un palmarès et une médaille en souvenir de cette cérémonie. Ils ont ensuite pu célébrer en famille ce moment important de leur passage de l’enfance à l’adolescence.
Qu’est-ce que le stress ? Comment distinguer le « bon » et le « mauvais » stress ? Quels sont les facteurs déclenchant le stress ? Qu’entraîne-t-il comme réactions et comme comportements ? Comment, dès lors, bien gérer son stress dans un monde où l’agressivité règne en maître ? Gérard Delaunois nous propose de changer pour mieux vivre et mieux être : apprendre à dire non, parler « vrai », « se » pardonner et être ouvert…
Date : 20 mars 2020
Horaire : à 20 heures
Lieu : Salle « Vinâve des Capucins » – Rue du Waux-Hall 39 – SPA
Orateur : Gérard Delaunois, Premier directeur et ingénieur civil à la Province de Liège, formateur, conférencier et coach en développement personnel.
Un an après la mise en œuvre du
Code wallon du bien-être animal, arrêtons-nous le temps d’une soirée sur cette
nouvelle réglementation. Que signifie le bien-être animal ? Quelles sont les
nouvelles obligations imposées par cette réglementation ? Comment les acteurs
de terrain appliquent-ils celle-ci ? Qu’est-ce qui a changé pour eux ? C’est à
ces questions et aux vôtres que répondront les orateurs, tous spécialistes dans
le domaine du bien-être animal.
Date : 15 novembre 2019
Horaire : à 20 heures
Lieu : Salle « Vinâve des Capucins » – Rue du Waux-Hall 39 – SPA
Orateurs : Marc Vandenheede, Vice-Président du Conseil wallon du bien-être animal et Professeur d’éthologie vétérinaire et du bien-être des animaux ; Bruno Cardinal, Conseiller vétérinaire au sein du Service public de Wallonie ; Luc Beco, vétérinaire à Spa ; Fabrice Renard, Président de l’Union wallonne pour la protection animale, Responsable des inspections à la Société royale protectrice des animaux de Liège et Vice-Président de l’association « Animal sans Toit ».
Pourquoi nos ados et nos enfants jouent aux jeux vidéo ? C’est d’abord à cette question qu’a répondu Christophe Butstraen, ancien professeur de sciences et de géographie et médiateur scolaire en Wallonie. Invité au Salon Gris du Centre culturel Spa-Jalhay-Stoumont le 2 mai dernier par le Cercle de Libre Pensée « La Raison » de Spa, Christophe Butstraen, également auteur du très instructif livre « Internet, mes parents, mes profs et moi », a, dans un premier temps, rappelé que le jeu fait partie de l’histoire de l’être humain. C’est tout naturellement qu’il a donc commencé par brosser rapidement l’histoire des jeux vidéo et donné quelques informations utiles à connaître : aujourd’hui, le jeu vidéo est la première industrie culturelle dans le monde, avant la musique et le cinéma ; un jeune de 15 ans passe, en moyenne, 12 heures par semaine à jouer à des jeux vidéo ; l’âge moyen du joueur est de 34 ans ; 51 % des joueurs sont des hommes, contre 49 % de femmes.
Christophe Butstraen
a identifié cinq grandes catégories de jeux vidéo : les petits jeux en
flash ; les jeux d’argent et de hasard ; les serious games ou « jeux sérieux » ; les socialgames ou jeux sociaux ; les
jeux de rôle en ligne massivement multi-joueurs. Ces jeux sont disponibles sur
des consoles, des ordinateurs et des smartphones. Ils couvrent une multitude de
domaines (sport, combat, stratégie, musique, etc.). Tout le monde peut donc s’y
retrouver.
Mais alors,
les jeux vidéo rendent-ils nos enfants plus violents ? C’est évidemment LA
question que tout le monde se pose. Christophe Butstraen répond qu’il
n’existe, à ce jour, aucune étude qui prouve un lien quelconque entre les jeux
vidéo violents et la violence dans la vie réelle. En réalité, les jeux vidéo ne
créent pas de nouvelles pathologies : ils révèlent simplement celles qui
préexistaient et peuvent conduire à leur accélération. Cela dit, on ne peut
nier une certaine nervosité et une irritabilité chez les joueurs, notamment
quand ils sont frustrés dans leurs habitudes de jeu. De plus, quelques règles
identiques à celles qui s’appliquent au visionnage de la télévision doivent
s’appliquer : veiller au confort des yeux, à la durée de jeu, etc. Quant à
l’épilepsie, il n’est actuellement pas démontré que le jeu vidéo en est une
cause directe, même s’il peut être un facteur déclenchant en la matière.
Nier les
effets positifs des jeux vidéo serait une erreur : il est démontré qu’ils
améliorent la vision d’ensemble, l’attention et la vitesse de réaction, la
mémoire à court terme, la capacité à prendre des décisions rapides et à ignorer
les distractions, la capacité à passer facilement d’une tâche à l’autre, la
créativité dans la réalisation des énigmes et la capacité à gérer une multitude
d’informations en même temps. Sans compter le fait que les jeux vidéo sont
également un facteur de socialisation, notamment parce qu’ils permettent de
jouer avec des amis et des inconnus. Bien évidemment, ces effets bénéfiques ne
se produisent que si les jeux vidéo sont utilisés de manière raisonnable,
n’empiètent pas sur le travail scolaire et les activités sociales, et s’ils
sont adaptés à l’âge des joueurs.
Finalement,
comment savoir si nos jeunes sont « addicts » aux jeux vidéo ?
Pour répondre à cette question, Christophe Butstraen distingue quatre
stades : l’excès (pratique normale mais usage supérieur à l’utilisation
habituelle à certains moments), l’abus (comportement qui devient préoccupant et
qui se manifeste par un basculement dans l’ordre des priorités habituelles,
comme arriver en retard aux repas, des résultats scolaires irréguliers, etc.), la
compulsion (comportement pathologique du joueur, qui ne maîtrise plus ses
« pulsions » et ne peut s’empêcher de jouer) et la dépendance ou
addiction. Cette dépendance pathologique ne concerne qu’une minorité de jeunes.
Si beaucoup
d’entre nous jouent à des jeux vidéo, nous n’en sommes pas tous au même stade.
Là aussi, quatre catégories principales peuvent être distinguées : les
abstinents (ceux qui ne jouent pas et ont peu de connaissances en la
matière) ; les occasionnels (ceux qui jouent quelques fois par semaine et
pour de courtes périodes) ; les abondants (ceux qui jouent beaucoup mais
pour qui le jeu n’est pas le centre de leur vie) ; les excessifs (ceux
pour qui le jeu est le centre de leur vie et passe avant tout le reste).
Pour terminer, Christophe Butstraen a prodigué douze conseils bien utiles à destination des parents et grands-parents, afin de gérer en famille et au quotidien l’utilisation des jeux vidéo : respecter la règle 3-6-9-12 ; jouer avec ses enfants ; fixer les règles avant ; avoir des règles identiques partout dans la famille ; s’informer sur les jeux avant de les acheter ; respecter la recommandation PEGI ; utiliser les verrous et contrôles parentaux ; tester les jeux avant de les acheter ; avant 15 ans, éviter les tablettes, consoles et ordinateurs dans les chambres ; fixer un temps limite quotidien ou hebdomadaire ; empêcher l’accès aux systèmes de paiement en ligne ; proposer d’autres activités.
Et
Christophe Butstraen de conclure très justement : « Dans tous
les cas, n’oubliez pas que c’est vous qui avez le dernier mot ! »
Une
conférence passionnante de bout en bout, avec un excellent orateur !
Roger Fiammetti est kinésithérapeute et ostéopathe. Il a développé l’approche somato-émotionnelle dans sa pratique. Le principe est que tout problème, tout trouble, trouve le plus souvent son origine dans un conflit émotionnel inconscient et aussi au moment de la petite enfance ou de la vie utérine.
Cette approche permet de détecter les émotions par le biais du corps, mais surtout, elle offre la possibilité d’éliminer les effets physiques des chocs émotionnels et de réaliser ainsi une rééquilibration somato-émotionnelle (corps-émotions) de l’individu.
Roger Fiammetti viendra nous exposer cette technique lors d’une soirée qui se promet d’être très instructive.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.
Date : 15 novembre 2018
Horaire : à partir de 20 heures
Lieu : Salle « Vinâve des Capucins », rue du Waux-Hall 39 à Spa
Le 16 juin dernier, le Cercle de Libre Pensée « La Raison » a eu le bonheur de célébrer une cérémonie de reconnaissance conjugale un peu particulière…
Nadia et Guido ont en effet décidé de renouveler, lors d’une cérémonie laïque, les engagements qu’ils ont pris il y a une trentaine d’années. Ils ont choisi la chapelle du château de Reinhardstein pour cette célébration en français et en allemand réunissant leurs familles et leurs amis, tous déguisés en sujets du Moyen-Âge.
Nous leur adressons une nouvelle fois tous nos vœux de bonheur !
Le 27 mai 2018, le Cercle « La Raison » organisera à Spa, comme depuis plus de quarante ans, la Fête de la Jeunesse laïque. Mais quelle est la signification de cette cérémonie ?
La Fête de la Jeunesse laïque est destinée aux adolescents qui, au sortir de l’enfance et de l’école primaire (où ils ont reçu une formation de morale laïque), s’apprêtent à affronter l’enseignement secondaire.
Ces Fêtes de la Jeunesse prennent racine dès le 19e siècle à l’initiative des sociétés de libres penseurs et de rationalistes, qui souhaitaient combler l’éducation de leurs enfants. Elles ne furent instaurées systématiquement qu’à partir de 1964.
Cette Fête réunit des adolescents, leur famille, leurs amis et toute la communauté laïque et est le lieu d’animations, de chants, de lectures de textes…
Par sa participation, l’enfant démontre qu’il a acquis un esprit de tolérance, de justice et de fraternité et qu’il peut faire appel à son sens critique.
Lors de la cérémonie, il n’est demandé nul engagement à l’enfant, la laïcité s’appuyant notamment sur les valeurs d’émancipation, d’autonomie de la personne, de citoyenneté et de liberté.
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à prendre contact avec nous ou avec le professeur de morale de votre enfant.
Ce 7 octobre 2017, le Cercle de Libre Pensée « La Raison » de Spa recevra le photoreporter Charles Henneghien, qui a réalisé 25 reportages au Moyen-Orient. Il se propose de nous emmener sur les traces des croisés, de Bouillon à Jérusalem, pour un reportage sur le terrain autour d’une histoire vieille de neuf siècles.
Outre une révision critique de la version occidentale traditionnellement triomphaliste, l’intérêt de ses voyages fut dans la rencontre avec les peuples qui se sont affrontés autrefois et qui sont toujours là, cohabitant tant bien que mal depuis des siècles.
Mais le voyage qu’il nous propose n’est pas qu’une exploration d’une région. En effet, à travers ses photos et ses rencontres, Charles Henneghien pose la question suivante : peut-on assimiler la croisade des chrétiens au djihad islamique ? C’est donc un débat passionnant qui s’annonce…
Date : 7 octobre 2017
Horaire : à partir de 19 heures
Lieu : Salle « Vinâve des Capucins », rue du Waux-Hall 39 – SPA
Le 21 mai 2017, la Grande salle des Fêtes de la Ville de Spa était comble pour accueillir les cinquante-cinq enfants – issus des écoles de Spa, Jalhay, Malmedy, Waimes, Trois-Ponts, Stavelot et Stoumont – qui participaient à la Fête de la Jeunesse laïque organisée par le Cercle de Libre Pensée « La Raison » de Spa.
La veille, ils étaient une quarantaine à participer aux activités de coopération proposées par l’A.S.B.L. « Les 4 éléments », ayant pour objectif de leur faire comprendre concrètement le sens de la solidarité et de l’entraide. Pour réussir chaque atelier et obtenir les clés tant convoitées permettant l’ouverture du coffre au trésor, ils ont d’abord dû communiquer, mais aussi respecter quelques principes comme le droit pour chacun de parler, le devoir d’écouter, le fait de pouvoir se dire les choses sans crier. Ensuite, ils ont pu réfléchir ensemble à la meilleure stratégie à appliquer pour trouver la solution et ainsi coopérer pour réussir. Ces activités ont remporté, cette année encore, un grand succès auprès des enfants présents.
Comme l’a rappelé la Présidente de l’association, Mme Pawelkowski, lors de la cérémonie du 21 mai 2017, le Cercle « La Raison », qui n’est pas une Maison de la Laïcité, organise cette Fête depuis plus de quarante ans en s’appuyant sur le travail effectué en classe par les professeurs de morale, lesquels accompagnent les enfants pendant, parfois, six ans et leur transmettent les valeurs chères à l’association : la liberté de pensée, la liberté de conscience, la tolérance, la fraternité… Ce sont ces valeurs qui sont mises en avant lors de cette Fête et qui lui donnent son sens. C’est grâce à ces professeurs et à leur travail que cette cérémonie ne se limite pas à un simple « spectacle » et c’est pourquoi le Cercle « La Raison » a fait le choix de ne réunir à l’occasion de cette Fête que les enfants qui suivent le cours de morale pendant une heure et le cours de citoyenneté pendant l’autre heure.
Après avoir récité des textes, interprété des saynètes et chanté tous ensemble afin de célébrer la tolérance, la fraternité et la perspective de vivre ensemble dans un monde meilleur, les enfants fêtés ont reçu un diplôme et une médaille en souvenir de cette cérémonie. Ils ont ensuite pu célébrer en famille ce moment important de leur passage de l’enfance à l’adolescence.
« Exceptionnelle » et « excellente », tels ont été les mots employés par plusieurs personnes venues écouter la conférence que Philippe Defeyt, économiste, nous a proposée, le 31 mars dernier, sur le thème de « L’allocation universelle : utopie ou solution d’avenir ? ». Il est vrai que cette thématique ne laisse, en général, pas indifférent et cette soirée a permis de le prouver si nécessaire, au vu de la présence de nombreuses personnes et du feu nourri de questions qui a suivi la très intéressante présentation de Philippe Defeyt.
Pendant près de deux heures, ce dernier nous a présenté ses idées concernant l’allocation universelle. Tout d’abord, pourquoi instaurer un nouveau système de protection sociale ? Parce que, à ses yeux, notre système de redistribution des revenus ne permet plus de répondre suffisamment à huit défis que rencontrent les citoyens : la complexité des règles du système, les contrôles de la vie privée qu’il entraîne, les pièges financiers qui pénalisent ceux qui trouvent ou retrouvent un emploi, l’inefficacité de la lutte contre la pauvreté, l’insuffisance du soutien aux porteurs de projet, la volonté de certains travailleurs d’aménager ou de réduire leur temps de travail, les difficultés vécues lors des périodes de transition et enfin, celles liées à la coexistence de statuts différents.
Ce constat amène Philippe Defeyt à proposer un nouveau modèle de protection sociale dont le point de départ est l’octroi d’un revenu socle inconditionnel de 600 €/mois par adulte et de 300 €/mois par enfant. Ce revenu serait un socle, c’est-à-dire que d’autres revenus pourraient s’y ajouter. Il serait aussi inconditionnel, ce qui signifie qu’aucune condition ne devrait être remplie pour l’obtenir et qu’aucun changement de statut n’aurait une influence sur celui-ci. Parallèlement, Philippe Defeyt propose d’établir des assurances contre les risques de la vie : assurance chômage, assurance maladie et assurance retraite. Dans son modèle, les allocations pour personnes handicapées et le système actuel des soins de santé resteraient les mêmes. Il a calculé que les dépenses totales de « son » revenu de base se monteraient à 73 milliards d’euros, auxquels il faudrait rajouter le coût des prestations sociales (chômage, pensions…) pour les personnes concernées, soit environ 30 milliards d’euros. Pour financer ces 103 milliards d’euros, il propose des mesures détaillées dans le document Un revenu de base pour chacun, plus d’autonomie pour tous, document qui pourra apporter d’autres précisions et qui répondra à plusieurs autres questions.
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